Toute personne atteinte de la maladie d’alzheimer doit bénéficier d’un accompagnement spécifique dans un centre d’aide dirigé par une equipe spécialisée ou à domicile. Les infirmiers aidants sont chargés d’analyser et de proposer des soins bien adaptés aux troubles développés par le patient dans le but de l’apaiser et de stimuler son attitude. Les angoisses, l’agressivité et l’hétéronomie de la personne souffrante sont entre autres les principaux facteurs considérer afin de mieux gérer ses troubles. Mais, comment peut-on procéder ?
Stimuler de l’autonomie du patient pendant les autosoins
Dans l’optique de permettre aux personnes atteintes de la maladie d’alzheimer de conserver leurs facultés mnésiques et cognitives, diverses méthodes ont été mises en place. Que les soins soient dispensés à domicile ou dans un centre d’aide, il est fondamental que l’infirmier soignant réalise une étude du comportement et des ressentiments éprouvés par le patient.
Cette analyse permettra de réduire le risque d’angoisse chez ce dernier et de faciliter sa participation aux différents soins et la prise des médicaments prescrits. En effet, l’infirmier soignant doit inviter de temps en temps le patient à effectuer des gestes afin de mieux stimuler l’autonomie de ce dernier. Chaque semaine, une evaluation des améliorations de l’état de sante du patient doit être faite par le medecin. Toutefois, les traits de caractère et les risques quotidiens encourus par le patient sont des facteurs à ne pas négliger.
Apprendre à mieux connaître le patient
Les instants de détente sont les moments pendant lesquels le patient s’ouvre à ses semblables. Ainsi, ils permettent au patient de se sentir en vie et à l’infirmier d’apprendre à mieux découvrir. Pour ce faire, les infirmiers aidants doivent porter une attention particulière au traitement et aux effets secondaires présentés par le patient. Cela permet de mieux adapter le traitement proposé à l’état de sante de la personne souffrante et de recommander au besoin la prise de médicaments complémentaires. A cet effet, une bonne observation, une prise de note ainsi qu’une evaluation de l’évolution des symptômes du patient doivent être faites par le medecin traitant.
Par ailleurs, les touchers doivent être réalisés uniquement pendant les moments de dialogue en toute délicatesse, et ce, durant toute la période de traitement et d’accompagnement. L’equipe soignante doit s’efforcer d’expliquer préalablement les gestes à réaliser à travers des paroles qui pourront calmer facilement l’angoisse et la peur du patient. Les personnes résidant dans le même domicile que ce dernier doivent également respecter cette règle. Car la réalisation des actions au bon moment limite le risque d’angoisse et d’agressivité provoqué par la maladie d’alzheimer.
Pratiquer des activités thérapeutiques
Les activités thérapeutiques ont pour but de distraire, de permettre à la personne souffrante de la maladie d’alzheimer, de s’amuser, de travailler sa memoire et son raisonnement. Que ce soit à domicile ou dans un centre d’aide et d’accompagnement, les soins et les activités thérapeutiques proposées ont un objectif précis. Il s’agit de provoquer la rupture de l’isolement observé chez toute personne atteinte d’Alzheimer.
Alors, les personnes souffrantes d’alzheimer pourront vivre les moments présents en conservant le rythme normal de la vie et en bénéficiant d’une amélioration de son état de sante. Au nombre de ces activités, on peut citer : les jeux de cartes qui permettent d’instaurer un cadre convivial, d’améliorer son raisonnement et sa memoire. Toutefois, les activités à pratiquer par le patient doivent rendre ce dernier actif et dynamique. En outre, elles n’exclurent pas la prise des médicaments prescrits par le medecin soignant.